Ce n’est pas tout les jours que l’on peut parler de « polyamour », quézaco ?
Justement nous vous donnerons la réponse à l’occasion de la projection du film LUTINE vendredi 23 août – 20h30 à St Félicien en présence, s’il vous plait, de la réalisatrice Isabelle Broué qui a des liens personnels et familiaux avec la région de St Félicien.
En effet :
» Mon arrière-grand-mère, Antoinette Louise Duding, enfant de l’assistance, est née en 1894, et est arrivée à Vaudevant chez Félicien et Mélanie Ployon, puis à la mort de sa mère nourricière, a été envoyée à Saint-Félicien, en 1899, chez Jean Baptiste Laquet et Marie Philomène Vallon, qui habitaient à la Croix des Rameaux, comme avant eux, les parents de Marie (André Vallon et Rose Deygas) (1e présence attestée à La Croix des Rameaux en 1866, mais naissance à Saint-Félicien depuis au moins 1783).
Elle y a grandi, et a ensuite gardé la maison de ses parents adoptifs toute sa vie, où elle venait dès qu’elle le pouvait (elle a habité avec mon arrière-grand-père dont je parle dans le film, à Privas dès 1940, où elles sont toutes les deux été nommé.es institutrice et instituteur.
À sa mort en 1987, elle a souhaité que la maison revienne à son petit-fils Jean-Pierre Charras, le cousin germain de mon père, en lui demandant de la garder et d’en prendre bien soin. Ce qu’il fait, avec son épouse, depuis 30 ans.
De son côté, mon arrière-grand-père, donc, Abel Charras, est né à Saint-Basile en 1896, d’un père né à Saint-Prix et d’une mère (Marie Anne Cluzel) née à Lamastre, marié·es à Saint-Basile. Dès 1903, elles ont habité à Lamastre, rue Chalamet.
Antoinette Duding et Abel Charras se sont marié·es à Albon d’Ardèche en 1919, puis ont habité au moins à Dornas, puis à Lamastre (où ma grand-mère paternelle, Simone Charras, est née) et enfin à Privas, de 1940 à leur mort. «
Objectifs personnels :
» Un de mes objectifs en venant à Saint-Félicien avec mes enfants est donc de leur faire découvrir cette partie de leur histoire qu’elles ne connaissent pas, et d’écumer de mon côté les archives des mairies et de me promener dans les cimetières de la région, à la recherche d’indices qui m’auraient échappé sur Internet pour reconstituer l’histoire de ma famille.
Je rêve également, bien sûr, de rencontrer des personnes qui auraient connu mes arrière-grands-parents, ou en auraient entendu parler, voire des cousines ou cousins éloigné.es ?
Autrement dit, plus il y aura de relais presse, media et internet autour de ma venue à Saint-Félicien, plus heureuse je serai, car ça me donnera plus de chances de rencontrer des gens dans la région qui pourraient se trouver en lien avec mon histoire familiale… «
Séance précédée par un cercle de parole Poly :
» je propose en amont, de 18h à 20h, un cercle de parole ouvert à tou·tes, sur le modèle de ce qu’on appelle les « cafés poly » – comme un « café philo », sauf qu’au lieu d’y parler « philo », on y parle « poly », ou « polyamorie ».
Il s’agit d’un cercle de parole non-directif, que je me contente de faciliter, au cours duquel les personnes qui le souhaitent prennent la parole, une à la fois (on.dispose d’un « bâton de parole »), pour poser une question, ou bien témoigner de leur expérience. Le tout en bienveillance et dans le non-jugement.
L’occasion pour toutes les personnes de s’interroger sur leurs relations, ou de témoigner de ce qui leur convient… ou ne leur convient pas, dans ce qu’elles vivent. En général, de très forts moments de partage et d’émotions. «