ILLEGITIME

affiche-illegitimeFilm de Adrian Sitaru
Drame France, Pologne, Roumanie – 2016 – 1h29 – VOST
Avec Alina Grigore, Adrian Titieni, Robi Urs, Bogdan Albulescu, Cristina Olteanu

Un film intelligent, inconfortable, et qui s’inscrit durablement dans les mémoires.
Studio Ciné Live

Un nouveau fleuron du jeune cinéma roumain (…). Il sont fous ces Roumains, mais de cette folie qui nous interroge, nous secoue et in fine nous fait du bien.
Les Inrockuptibles

Drame naturaliste au goût sacrilège du cinéma de Cristian Mungiu, Illégitime aborde la famille au-delà des tabous des silences rompus et de la sexualité interdite. Une évidence qui surprend.
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SYNOPSIS

Lors d’un repas de famille, quatre frères et sœurs découvrent le passé polémique que leur père leur a caché. Tandis que cette révélation divise la famille, un autre scandale surgit: Romi et Sasha, frère et sœur jumeaux, entretiennent secrètement un amour fusionnel et physique.

CRITIQUE

Imaginez deux secondes Maurice Pialat à Bucarest… Dès les premières minutes de ce film où les noms d’oiseaux (et les baffes) transforment un sympathique repas de famille en cauchemar, on pense au cinéma réaliste et rageur du réalisateur d’A nos amours. A son art de mettre en scène la violence et la grâce… Légèrement dysfonctionnel, le clan des Anghelescu part vraiment en vrille le jour où les cinq enfants découvrent qu’en pleine Roumanie communiste, à l’époque de Ceausescu, leur père médecin a dénoncé des femmes qui souhaitaient avorter. D’une révélation l’autre — le passé peu glorieux du patriarche et un inceste —, la famille lutte pour ne pas s’écrouler…

Sujet impossible, budget zéro, une seule prise pour chaque scène : on ne peut pas dire qu’Adrian Sitaru ait ­choisi la facilité. Cette accumulation de contraintes plus ou moins choisies donne un film tendu et complexe dont l’étrange dénouement semble ouvrir sur un nouveau récit, aussi ambigu que le premier. Le principal tour de force du réalisateur est de filmer, alors, une histoire d’amour dont l’évidence finit (presque) par nous faire oublier la transgression.

Mathilde Blottière – Télérama

SÉANCES

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