Film de Pascal Chaumeil
Comédie – France – 2016 – 1h37
Avec Romain Duris, Michel Blanc, Alice Belaïdi, Gustave Kervern, Alex Lutz
Bref : filez voir « Un petit boulot » et son tueur à gags. C’est du très beau boulot.
Le Parisien
Ce film posthume de Pascal Chaumeil est une comédie d’un joli noir, qui pousse gaiement dans leurs retranchements les insolubles contradictions nées de la disparition de l’industrie dans des régions entières du Vieux Monde.
Le Monde
Sous sa casquette d’auteur-acteur, le Blanc 2016 se mitonne des dialogues aux petits oignons fleurant fort le confit d’Audiard et la compotée de Splendid. Une pincée de thriller, une louche de fable grinçante, une dose de cynisme. Sucré, salé, ébouillanté, servi glacé.
La Voix du Nord
SYNOPSIS
Jacques habite une petite ville dont tous les habitants ont été mis sur la paille suite à un licenciement boursier. L’usine a fermé, sa copine est partie et les dettes s’accumulent. Alors quand le bookmaker mafieux du coin, lui propose de tuer sa femme, Jacques accepte volontiers…
CRITIQUE
Un petit boulot, est le film posthume de Pascal Chaumeil (le cinéaste est décédé l’an dernier, à l’âge de 54 ans). Son pitch ? Depuis que l’usine qui l’employait a fermé, suite à un licenciement boursier, Jacques (interprété par Romain Duris) a du mal à joindre les deux bouts. Sa copine l’a quitté et les dettes s’accumulent. Aussi, quand Gardot, un bookmaker mafieux du coin, lui propose de tuer sa femme en échange d’une importante somme d’argent, Jacques accepte volontiers… Ce long métrage est l’adaptation du roman de l’Américain Iain Levinson, dont le scénario est signé Michel Blanc.
Sur le papier, le sujet n’a, certes, rien de très récréatif, d’autant que l’intrigue se déploie dans une petite ville belge pluvieuse et grisâtre. Et pourtant ! Le long métrage est loin de verser dans le glauque et l’austère. Humour noir, dialogues ciselés, rebondissements à gogo et cocasserie rythment cette comédie irrésistible et irrévérencieuse, menée tambour battant par le tandem Michel Blanc et Romain Duris.
Barbe et cheveux hirsutes, l’acteur du Péril jeune campe avec maestria le personnage du tueur à gage improvisé et totalement à côté de la plaque. Il est rejoint par une galerie de seconds rôles épatants, comme Gustave Kervern, l’ex-collègue anxieux chronique voire dépressif, ou encore Alex Lutz en inspecteur du travail vachard. Quant à Alice Belaïdi (WorkinGirls sur Canal+), elle est l’atout charme de ce conte funeste et férocement drôle, qui lorgne aussi vers la critique sociale. Une belle réussite en somme. Et le réalisateur de L’Arnacœur de tirer sa révérence dans un grand éclat de rire.
Emile Leoni – Télé 2 semaines
Ce film est précédé du court métrage
LA GAGNE
Film de Patrice Deboosere
Fiction – France – 2014 – 12’12
Dans les affaires comme dans la rue, la concurrence fait rage. Et quand un SDF vole au secours d’un businessman, les lois de la jungle et du marché peuvent se téléscoper…