L’HOMME QUI REPARE LES FEMMES

l-homme-qui-repareFilm de Thierry Michel
Documentaire –  Belgique, Congo – 2016 – 1h52 – VOST

Ciné débat en partenariat avec
l’ACAT et le CCFD Terre Solidaire, vendredi 10 juin à 20h30 à Lamastre

Thierry Michel signe une œuvre aussi bouleversante que passionnante.
Metro

Un doc militant, qui met ces événements en perspective, en tous points remarquable, et porté par un élan vital qu’il est urgent de partager.
Le Journal du Dimanche

SYNOPSIS

Prix Sakharov 2014, le Docteur Mukwege est internationalement connu comme l’homme qui répare ces milliers de femmes violées durant 20 ans de conflits à l’Est de la République Démocratique du Congo, un pays parmi les plus pauvres de la planète, mais au sous-sol extrêmement riche.

CRITIQUE

Voilà quinze ans que Denis Mukwege opère sans discontinuer femmes et fillettes victimes de viols et de mutilations perpétrés par les milices ou l’armée régulière dans l’est de la République démocratique du Congo. Deux fois pressenti pour le Nobel de la paix, lauréat du prix Sakharov pour la liberté de penser 2014, le gynécologue congolais a beau se saisir de toutes les tribunes internationales pour dénoncer « ce fléau qu’est le viol utilisé comme arme de guerre », les victimes continuent d’affluer dans son hôpital de Panzi, à Bukavu. En cause, l’impunité dont bénéficient, depuis vingt ans, soudards hutu, tutsi et congolais, qui a « contribué à une désintégration de la société et de ses valeurs ». Au point que le viol s’est banalisé, y compris hors des zones de conflit, et concerne de plus en plus de très jeunes enfants, voire des bébés. Dans ce film sublimé par la photogénie du pays, la reporter du journal belge Le Soir Colette Braeckman et l’indomptable « cauchemar » des autorités du Congo (1) , Thierry Michel, saisissent la métamorphose de Denis Mukwege. Lassé de tant d’immobilisme en dépit de ses mises en garde, le héraut de la tragédie sanitaire annoncée se mue en pourfendeur du machisme social et de la corruption du pouvoir. Sans abandonner, pour autant, le lent travail de reconstruction des femmes que le film capte au fil de longues séquences incroyables d’empathie.

Marie Cailletet – Télérama

SÉANCES

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