LES ARDENNES

affiche-les-ardennesFilm de Robin Pront
Thriller – Belgique, Pays Bas – 2016 – 1h33 – VOST
Avec Jeroen Perceval, Kevin Janssens, Veerle Baetens
Interdit – 12 ans

Avec « Les Ardennes », le belge Robin Pront signe un premier film percutant qui rappelle les thrillers sanglants et noirs des frères Coen. (…) Un film à ranger parmi les chocs de 2016.
Ouest France

On ne rigole pas vraiment dans des cités déprimantes ou des campagnes angoissantes. Pourtant un vent de folie transforme toujours ce qui pourrait être totalement plombant en poème déjanté.
20 Minutes

SYNOPSIS

Synopsis Un cambriolage tourne mal. Dave arrive à s’enfuir mais laisse son frère Kenneth derrière lui. Quatre ans plus tard, à sa sortie de prison, Kenneth, au tempérament violent, souhaite reprendre sa vie là où il l’avait laissée et est plus que jamais déterminé à reconquérir sa petite amie Sylvie.

CRITIQUE

« Une vie banale. » Telle est l’inaccessible étoile convoitée par Dave et Sylvie, un couple de prolos d’Anvers qui aimerait oublier le passé, quand la came les poussait à cambrioler des villas. Mais le ­destin revient frapper à leur porte le jour où Kenny, frère aîné de Dave et ex de Sylvie, sort plus tôt que prévu de prison. Comment lui faire accepter, à lui, l’impulsif, l’écorché vif, qui a rongé son frein et entretenu sa haine derrière les barreaux, qu’eux ont changé ? Les retrouvailles devant la prison — scène banalisée par tant de polars — sont filmées, ici, à travers un rétro­viseur : dans ce miroir, les objets et le danger sont plus près qu’on ne le croit… Aussi poisseux et shakespearien que pouvait l’être Bullhead, de Michaël R. Roskam, autre formidable thriller belge, ce premier long métrage déroule son implacable duel fratricide jusqu’au climax, dans une inquiétante forêt de pins des Ardennes où un improbable travesti en manteau de fourrure et une paire d’autruches en cavale injectent une dose de surréalisme dans le film noir à la Coen Brothers, période Fargo. Peut-on échapper à son milieu social ? S’extraire de la fange sans éclabousser ceux qui s’accommodent ? Couverts de boue et de sang, les deux frangins complices désormais ennemis ne partagent plus que le désespoir et la rage de leur classe. Et le jeune cinéma flamand continue de prouver sa vitalité…

Jérémie Couston – Télérama

SÉANCES

 

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