LETTRE A MOMO

Affiche Lettre à momoFilm de Hiroyuki Okiura
(Animation – Japon – 2013 – 2h00 – V.F.)
Film tout public, à partir de 8 ans

À la mort de son père, Momo, une fillette de 11 ans, quitte la ville pour s’installer avec sa mère sur une petite île où le temps semble s’être arrêté. Momo n’est pas particulièrement heureuse d’être là, d’autant qu’elle est très préoccupée par un début de lettre que son père lui a écrite, avec seulement deux mots : « Chère Momo… ». Que voulait-il vraiment lui dire ? Bientôt sa vie va se trouver bouleversée par l’apparition de trois étranges créatures…

« Alors que le maître Miyazaki annonce sa retraite – on attend avec impatience son dernier film, Le vent se lève -, voilà que resurgit un disparu de l’animation japonaise. En 1999, Hiroyuki Okiura se fait remarquer avec Jin-Roh, fable violente, passionnante, sur le totalitarisme. Quatorze ans après (et de nombreuses participations aux génériques de réussites comme Ghost in the shell ou Paprika), il revient au premier plan avec l’histoire intimiste d’une fillette en deuil. Momo a perdu son père, océanographe, disparu en mer. Alors qu’elle emménage avec sa mère sur l’île de Shio pour une nouvelle vie, elle se renferme, préoccupée par une lettre inachevée de son père qui lui était destinée. Mais, au Japon, il suffit de trois esprits, sortis d’un vieux livre dans un grenier, pour guérir les chagrins… Bien sûr, on pense à Mon voisin Totoro, de Miyazaki, où de douces créatures magiques épaulaient deux petites filles inquiètes pour leur maman. Mais les yokai (les esprits) de Hiroyuki Okiura n’ont rien de doudous apaisants : païens, sans-gêne, voleurs et gloutons, ils singent les travers des humains, au point d’effrayer Momo, d’abord, avant de devenir attachants en l’aidant à braver les tempêtes. Au sens figuré, mais pas seulement : d’où cette belle scène d’orage où, comme souvent dans le cinéma japonais, l’eau devient une épreuve qui régénère… Hiroyuki Okiura a mis sept ans à écrire et réaliser ce film, dessiné presque entièrement à la main. Minutie des gestes, des visages, qui captent superbement les gênes et les angoisses de l’enfance. Grâce aux facéties des trois esprits, le fantastique se fond avec grâce et humour dans le propos réaliste. Inutile de chercher l’île de Shio sur la carte. Ce splendide décor où le temps semble suspendu, le cinéaste l’a crée avec ses plus beaux crayons pastel : un cadre rêvé pour qu’une fillette malheureuse puisse, à nouveau, sourire…  »
Guillemette Odicino – Télérama

Vernoux (salle Louis Nodon)
mercredi 23 octobre à 17h
vendredi 25 octobre à 14h
samedi 26 octobre à 15h30
vendredi 01 novembre à 18h
dimanche 03 novembre à 14h45

Lamastre (centre culturel)
jeudi 24 octobre à 14h30
mercredi 30 octobre à 15h30
samedi 02 novembre à 17h

Chalencon (salle polyvalente)
dimanche 27 octobre à 17h30

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