MARIUS

affiche MariusFilm de Daniel Auteuil
(Comédie dramatique – France – 2013 – 1h33)
Avec: Daniel Auteuil, Raphaël Personnaz, Jean-Pierre Darroussin, Victoire Belezy…

L’histoire de MARIUS se déroule sur le Vieux-Port de Marseille, dans le Bar de la Marine tenu par César et son fils Marius. Marius ne rêve que d’embarquer sur un des bateaux qui passent devant le bar et prendre le large vers les pays lointains. Fanny, jeune et jolie marchande de coquillages sur le devant du bar, aime secrètement Marius depuis l’enfance ; Marius, sans l’avouer, a toujours aimé Fanny. Pour retenir Marius, pressenti pour un engagement sur un navire d’exploration, Fanny lui dévoile son amour pour lui et parvient à attiser sa jalousie en provoquant une vive dispute entre Marius et un vieil ami de César, le maître-voilier Panisse, qui, beaucoup plus âgé, courtise Fanny. Partagé entre l’appel de la mer et son amour pour Fanny, Marius renonce à son projet et finit par s’unir à Fanny qui s’offre à lui. Mais, alors que César et Honorine, la mère de Fanny, sont prêts à les marier, Marius est repris par sa folie de la mer. Poussé par Fanny qui se sacrifie par amour pour Marius, ce dernier monte à bord du navire qui part, abandonnant Fanny bouleversée, qui retient ses larmes et cache à César le départ de son fils.

« Après La Fille du puisatier il y a deux ans, Daniel Auteuil enchaîne sur la trilogie de Pagnol. Sur les raisons qui peuvent pousser un grand acteur comme Auteuil à passer derrière la caméra à 60 ans passés pour tourner des remakes du grand Pagnol, on pourrait s’interroger. A quoi cela sert-il ? Rappelons d’abord que La Fille du puisatier n’avait rien d’infâme, comme on a pu le lire ici ou là. On retrouve dans ces deux premiers épisodes de la trilogie ce qui faisait la qualité du travail d’Auteuil : la modestie, un goût pour l’artisanat du cinéma (la direction d’acteur), un amour qu’on sent sincère pour ces tragédies populaires et provençales du début du XXe siècle. Daniel Auteuil allège le texte de Pagnol (quelques coupes), lui donne un rythme plus rapide, mais alourdit aussi le décor de détails un peu théâtreux, tentant quelques percées hors du bar de la Marine qui n’ont pourtant rien de disgracieux ni d’incohérent. Dans le rôle de César, il n’essaie jamais d’être Raimu et il est pourtant aussi bouleversant que lui. Le jeu suranné (mais pourtant génial, intense) d’Orane Demazis (Fanny) dans la version de Pagnol est remplacé par celui, plus moderne, mais tout aussi convaincant, de la jeune Victoire Bélézy.  Voilà peut-être ce qui émeut le plus dans cette nouvelle adaptation de Pagnol : on n’y sent aucune rivalité entre les acteurs (Auteuil ne tire jamais la couverture à lui), mais bien au contraire la volonté de travailler en équipe, de produire un film grand public, avec ses défauts, quelques ratés mais une honnêteté attachante et le désir de servir un texte. Pagnol n’est pas trahi. »
Jean-Baptiste Morain – Les Inrocks

Ce film est précédé du court métrage:
SEEMANSTREUE
Film de Anna Kalus-Gossner
(Animation – Allemagne – 2008 – 11’00 – V.O.S.T.)

Une jeune fille pêche au bord de la mer. Elle rencontre un marin. Tous deux s’envolent sur un cheval ailé.

Vernoux (salle Louis Nodon)
vendredi 30 août à 21h
samedi 31 août à 18h
lundi 02 septembre à 18h

Lamastre (centre culturel)
jeudi 29 août à 15h & 21h
lundi 02 septembre à 21h

Chalencon (salle polyvalente)
dimanche 01 septembre à 20h30

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