PARLONS FEMMES

affiche parlons femmesFilm de Ettore Scola
(Comédie – Italie- 1966 – 1h50 – V.O.S.T.)
Avec: Vittorio Gassman, Sylva Koscina, Antonella Lualdi …
Film programmé dans le cadre du cycle « mémoire du cinéma » en partenariat avec [Les Écrans.

Un cavalier mystérieux fait escale dans une ferme isolée, un dandy urbain se fait passer pour un mari modèle, un prisonnier naïf se voit accorder une permission grâce aux stratagèmes de sa femme, un fils à maman pleutre est chargé de défendre l’honneur de sa soeur… Huit sketches, ou autant de manières de rire des obstacles qu’hommes et femmes se plaisent à dresser entre eux.

« Le film à sketches est un des terrains favoris des cinéastes italiens des années 1960, propice à la dissection humoristique des mœurs italiennes. Ce format, court et mordant, prend la forme d’une blague qui tient en haleine le spectateur jusqu’à la chute finale qui tombe comme un couperet. Chroniqueur pour des journaux humoristiques puis co-scénariste à succès des Monstres, du Fanfaron de Dino Risi et bien d’autres, le réalisateur Ettore Scola prend son envol sur les conseils de Vittorio Gassman, un des ses acteurs fétiches (ils tourneront huit films ensemble), et réalise ainsi son premier long métrage. Comprenant huit sketches grivois sur la relation homme/femme, tous interprétés par V. Gassman dans le rôle masculin, l’inégalité et la caricature l’emportent dans la première tentative de celui qui observera toujours sous toutes les coutures ses contemporains. Si le titre laisse à penser que les femmes vont en être la risée exclusive, ce n’est pas tout à fait le cas (surtout que le titre italien « Si vous le permettez, parlons des femmes » est plus courtois que sa version française). Manipulation et sexe caractérisent les rapports qui se déploient sous nos yeux dans des situations tout aussi truculentes les unes que les autres. Scola et son scénariste habituel, Ruggero Maccari, ont l’habileté de passer au crible hommes et femmes confondus, mais par le biais de personnages stéréotypés (le cocu, l’ouvrier rustaud, le puceau mais aussi la mamma castratrice, la bourgeoise encanaillée, la généreuse prostituée). Qu’ils soient dragueur, filou, timide ou grossier, qu’ils dominent ou qu’ils soient dominés, les personnages masculins, victimes de leur désir aveugle, sont tous ridicules mais parviennent à obtenir ce qu’ils convoitent. C’est la femme qui est le dindon de la farce, à quelques rares exceptions près. Et s’il lui arrive de triompher, elle reste la victime de la concupiscence de l’homme (enceinte, déshonorée, remplacée par une autre, dupée) ou elle a au mieux fait cocu un autre… La femme est réduite à un simple objet sexuel et l’homme n’a qu’une obsession : les scénaristes se cachent ainsi derrière l’exercice de la caricature qui leur autorise tous les excès et les exonère de toute subtilité. […] Scola et Maccari ont recours à deux types de récit : le gag, un court sketch qui mène à un retournement de situation grotesque ou bien des courts métrages plus élaborés qui se terminent en pied-de-nez. […]
Eva Markovits – Critikat.com

Ce film est précédé du court métrage
L’ESSENTIEL FÉMININ
Film de Sophie Guillemin
(Fiction – France – 2011 – 11′)

Un jeune homme est à la recherche de la femme de sa vie. Malheureusement il écume les rencontres ratées jusqu’à ce qu’il croise le regard d’une femme d’une cinquantaine d’années.

Vernoux (espace culturel Louis Nodon)
lundi 06 octobre à 18h

Lamastre (centre culturel)
jeudi 02 octobre à 20h30
vendredi 03 octobre à 21h

Bande annonce

PARLONS FEMMES Bande Annonce VF

 

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