SUR LE CHEMIN DE L’ECOLE

affiche sur le chein de l'écoleFilm de Pascal Plisson
(Documentaire – France – 2013 – 1h15)
Film programmé dans le cadre de la semaine  de la solidarité internationale.

La destinée de cinq enfants aux quatre coins du globe qui n’ont pas accès à l’éducation mais qui savent combien apprendre est important pour l’avenir. Des décors magnifiques et des enfants prêts à tout pour s’instruire, pour une belle leçon d’humilité.

« Avec un titre pareil, il s’agit de ne pas y aller par quatre chemins : il faut obliger les parents et l’Education nationale à emmener les enfants voir Sur le chemin de l’école. Histoire de ne plus jamais les entendre rechigner à parcourir les cent mètres qui séparent leur logement de leur établissement scolaire. Car ce documentaire, aussi édifiant que touchant de Pascal Plisson, conte le destin d’enfant héros du monde entier qui, tous les jours, entreprennent un parcours du combattant, parfois au risque de leur vie, pour rejoindre leur école. Et justement, le réalisateur a choisi d’y aller par quatre chemins : celui de Kényans de 11 ans qui doivent marcher deux heures chaque matin à travers la savane; celui de jeunes Marocaines qui, tous les lundis, descendent les contreforts de l’Atlas durant quatre heures; celui d’un enfant Bengali handicapé des jambes, poussé tous les jours dans son fauteuil roulant par ses frères au milieu des ornières (trajet : 1h15); et celui de petits Argentins qui parcourent 18 km à cheval dans les montagnes et plaines de Patagonie. Le film avance au rythme de ces histoires réelles et incroyables, jalonnées d’incidents en tous genres : les Kényans se font charger par des éléphants, le pneu du fauteuil roulant du petit Bengali éclate… A tel point qu’on se demande à certains moments si le cinéaste n’a pas fait rejouer des scènes à ses gamins héros. Mais c’est tout le contraire : « Nous avons suivi chaque enfant durant douze jours et tourné dans des conditions extrêmes, détaille Pascal Plisson. Par exemple, les Kényans couraient plus vite que nous, il fallait les attendre en amont. Et le pneu du fauteuil a vraiment éclaté. Il leur arrive, au quotidien, des accidents bien plus terribles que ceux que l’on voit à l’écran. Trois à quatre enfants kényans sont tués par des éléphants en allant à l’école chaque année… » Reste donc, pour rendre hommage à tous ces gosses, à aller voir ce film épatant aux images somptueuses qui redonne goût à la vie… et à l’école. »
Renaud Baronian – Le Parisien

Vernoux (salle Louis Nodon)
vendredi 15 novembre à 14h (séance scolaire)
lundi 18 novembre à 15h (séance scolaire)
dimanche 24 novembre à 16h

Lamastre (centre culturel)
dimanche 17 novembre à 16h

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