THE REVENANT

affiche-the-revenantFilm de Alejandro González Iñárritu
(Aventure – USA – 2016 – 2h36 – VF et VOST)
Avec Leonardo DiCaprio, Tom Hardy, Domhnall Gleeson…
Oscar du meilleur réalisateur et du meilleur acteur
Interdit -12 ans
Si l’Amérique sauvage vous titille, venez costumé en trappeur le sam. 26/03 – 21h à Vernoux

SYNOPSIS

Dans une Amérique profondément sauvage, le trappeur Hugh Glass est sévèrement blessé et laissé pour mort par un traître de son équipe, John Fitzgerald. Avec sa seule volonté pour unique arme, Glass doit affronter un environnement hostile, un hiver brutal et des tribus guerrières, dans une inexorable lutte pour sa survie, portée par un intense désir de vengeance.

CRITIQUE

« Du papier à l’écran, du désir à la concrétisation, il y a parfois un gouffre de frustration et de déception. Pas cette fois. Merci, les gars. Rarement une bande annonce n’avait suscité autant d’espoir, rarement un film n’avait été aussi attendu. Carton plein et réussite totale. Une expérience de cinéma comme on en vit peu. Un film à la fois élégiaque, sanglant, épuisant, d’une beauté et d’une force démesurée. 2h31 d’immersion, de neige et de violence, de cri de bête et de suspens. The Revenant, c’est lui, Hugh Glass. Leonardo DiCaprio pour les intimes. Et au diable, il y est vraiment. Laissé pour mort par ses camarades de chasse – une bande de trappeurs – il affronte la neige, le grizzli, la faim, le froid, les Indiens et n’a qu’une seule obsession: survivre pour se venger de celui qui l’abandonné. Une trame de « survival » transcendée par le romanesque de l’entreprise, la mise en scène d’Iñarritu et la performance de DiCaprio – auquel il serait bon, cette fois, de filer l’Oscar qu’il mérite depuis si longtemps. On sait Iñarritu adepte de courses folles et des entreprises hors norme. Ses Amours chiennes brillaient par un récit polyphonique maîtrisé, 21 grammes est confondant de génie, Babel, Biutiful et Birdman se la pétaient un peu mais avaient une gueule certaine. Le gars est talentueux, n’a pas les pieds dans les mêmes moufles, et sait affronter la critique à force d’aborder des scénarios taille extra-large. Ce Revenant est à la fois hors norme et modeste. Hors-norme par le souffle épique qui s’en dégage – une première séquence d’anthologie -, modeste par sa simplicité dramatique – un type tente de survivre, point (ou presque). Cette opposition, quasi paradoxale, donne au film toute sa force. Ça déborde et ça avance droit. La neige tombe, il n’y a rien à bouffer, la nuit s’annonce glaciale et Hugh Glass ne tient pas une forme olympique. Dans la salle aussi, il fait froid. On est en 1823 et ce voyage à travers les grandes plaines des États-Unis s’annonce inoubliable. »
Eric Libiot, L’Express

SÉANCES

BANDE ANNONCE

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