X-MEN: DAYS OF FUTUR PAST

affiche X men days of futur pastFilm de Bryan Singer
(Action / Science fiction – USA – 2014 – 2h12 – V.F. – 2D & 3D)
Avec: Hugh Jackman, James McAvoy, Michael Fassbender, Jennifer Lawrence, Ian McKellen …

Dans un effort désespéré pour changer le cour de l’Histoire, les X-Men envoient Wolverine dans le passé afin de prévenir un événement qui entraînerait la ruine des Humains comme des Mutants.

« Jamais, peut-être, un blockbuster destiné majoritairement à un public adolescent ne s’était ouvert dans un tel climat de saccage. Sur une terre annihilée, réduite à une montagne de cendres jonchée de cadavres et de crânes évoquant l’apocalypse de Terminator, le nouvel épisode de la saga X-Men débute par un massacre : un affrontement entre les mutants et des robots sentinelles, qui s’achève par la mort brutale de chacun des héros. Ces images, dont la déflagration inouïe retentira sur tout le film, indiquent bien le nouveau chemin emprunté par Bryan Singer, de retour aux commandes de la franchise : avec lui, X-Men devient une tragédie plus grave et plus amère, le grand mélodrame mutant qui manquait encore à la série. Situé dans un futur lointain, X-Men – Days of Future Past met en scène un monde ravagé, où le Professeur Xavier et ses acolytes mènent une guerre contre des robots créés pour annuler leur pouvoir. Une seule issue s’offre alors aux superhéros : renvoyer Wolverine dans le passé, direction les années 70, pour empêcher l’invention des machines meurtrières. Comme dans le précédent volet, la reconstitution d’époque est l’un des charmes pop du film, qui déploie un même esprit de bande très Mission: Impossible et découvre de nouveaux personnages, dont l’ultrarapide Quicksilver, au centre de l’une des scènes d’action les plus sophistiquées de la saga. Mais la légèreté du pastiche seventies est ici contrariée par la noirceur du film, par la menace d’une catastrophe qui pèse sur ses héros mutants, dont le souci est moins de s’accommoder à leur pouvoir (c’était l’axe teen-movie du précédent volet) que de les sentir disparaître. Ce sentiment de perte qui travaille tout le film, Bryan Singer le traduit par une idée formelle simple et merveilleuse, selon laquelle la fin des pouvoirs des mutants coïncide avec la fin du numérique. Dans deux scènes, qui ouvrent et clôturent l’épisode, un déferlement d’effets spéciaux et de couleurs laisse ainsi place à des plans nus, vides de toute présence, comme des trouées mélancoliques à l’intérieur d’un blockbuster singulier et gracieux. »
Romain Blondeau – Les Inrocks

Vernoux (espace culturel Louis Nodon)
mercredi 11 juin à 18h (3D)
dimanche 15 juin à 20h30 (3D)
lundi 16 juin à18h (2D)

Lamastre (centre culturel)
vendredi 13 juin à 21h (2D)
samedi 14 juin à 18h (2D)

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