DALLAS BUYERS CLUB

Affiche Dallas Buyers ClubFilm de Jean-Marc Vallée
(Biopic – USA – 2014 – 1h57 – V.O.S.T.)
Avec: Matthew McConaughey, Jennifer Garner, Jared Leto …

1986, Dallas, Texas. Ron Woodroof a 35 ans, des bottes, un Stetson, c’est un cow-boy, un vrai. Sa vie : sexe, drogue et rodéo. Tout bascule quand, diagnostiqué séropositif, il lui reste 30 jours à vivre. Révolté par l’impuissance du corps médical, il recourt à des traitements alternatifs non officiels. Au fil du temps, il rassemble d’autres malades en quête de guérison : le Dallas Buyers Club est né. Mais son succès gêne, Ron doit s’engager dans une bataille contre les laboratoires et les autorités fédérales. C’est son combat pour une nouvelle cause… et pour sa propre vie.

« Il a à peine le temps de rire de « ce pédé de Rock Hudson », annonçant à la télé qu’il est atteint du sida, et voilà que cette « maladie de tapette » lui tombe dessus : Ron Woodroof, homophobe tapageur, n’a plus que trente jours à vivre. Si l’histoire n’était pas vraie, elle semblerait ­tirée par les cheveux. On est en 1985 et ce Texan anonyme, électricien à Dallas, incarne à lui seul le tournant d’une époque. Les préjugés sur une maladie nouvelle, alors taboue, mais aussi, bientôt, la mobilisation, la recherche de traitements : pour sauver sa peau, Ron Woodroof devient un spécialiste du sida et rend accessibles des médicaments alternatifs, non autorisés mais efficaces, à travers le système d’achat coopératif des « buyers clubs ». Pour raconter cet incroyable parcours, le cinéaste Jean-Marc Vallée (l’auteur canadien de C.R.A.Z.Y., aux commandes de son premier film américain) mise tout sur son acteur prin­cipal, Matthew McConaughey. Qui, lui, mise tout sur l’hyperréalisme : amaigri, enlaidi, le visage osseux, sa transformation physique va dans le sens du jusqu’au-boutisme de son personnage, passionnément beauf et tête de lard, puis, dans son combat pour la vie, passionnément humaniste et même champion de la tolérance. Le film célèbre cette énergie plus forte que tout, aussi fascinante que la performance de McConaughey, déjà récompensée par un Golden Globe. Comme celle de ­Jared Lato, étonnant dans un second rôle : un jeune homme qui se vit femme et aborde, lui, la maladie avec sensibilité et douceur, mais fatalisme. (…) »
Frédéric Strauss – Télérama

Ce film est précédé du court métrage:
ORGESTICULANISMUS
Film de Matthieu Labaye
(Animation / documentaire – Belgique – 2008 – 9’29)

« C’est par le mouvement qu’on s’approprie sa propre vie. Par la liberté d’aller, de venir, d’avoir des gestes d’amour, de colère, peu importe. Quand on est privé de mouvement comme je le suis, si on veut survivre, il faut réinventer le mouvement autrement. »
Benoît Labaye

Vernoux (salle Louis Nodon)
samedi 15 mars à 20h30
dimanche 16 mars à 17h
lundi 17 mars à 20h30

Lamastre (centre culturel)
jeudi 13 mars 20h30
vendredi 14 mars à 21h

Chalencon (salle polyvalente)
dimanche 16 mars à 20h30

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