DRAGON 2

affiche Dragon 2Film de Dean DeBlois
(Animation / aventure – U.S.A. – 2014 – 1h43 – V.F. – 2D & 3D)
Film tout public, à partir de 6 ans

Depuis cinq ans qu’ils ont réuni avec brio dragons et vikings sur l’île de Beurk, Harold et Korkmou parcourent les cieux à la découverte de nouveaux mondes. Au cours de l’une de leurs aventures, ils découvrent une grotte secrète qui abrite des centaines de dragons sauvages, dont le mystérieux Dragon Rider. Les deux amis se retrouvent alors au centre d’une lutte visant à maintenir la paix et préserver le destin des hommes et des dragons…

« Dans les années 2000, le cœur battant de l’animation grand public n’était pas dur à trouver. Il avait même un nom, Pixar, qui enchaînait alors des projets originaux tous plus réussis les uns que les autres. […] Cet âge d’or est plus ou moins révolu, néanmoins une question reste : où le cinéma d’animation palpite-t-il désormais ? Heureusement au moins une franchise, signée DreamWorks, déploie aujourd’hui cette sorte d’envergure indicible, de feu sacré que Pixar, donc, détenait il y a peu, ou encore que Disney détenait au XXe siècle. Soit Dragons, bijou insoupçonné lancé quelques mois après Avatar dans le sillon de la 3D. On y découvre des Vikings de carte postale (barbus, bourrus) vivant à flanc d’îlots sur un océan désert à perte de vue, et s’adaptant comme ils le peuvent à la présence de voisins au tempérament assez volcanique – voir le titre. Le précédent volet était affaire d’apprivoisement : celui de Krokmou par Harold, jeune et pataud fils de chef se toquant de domestiquer les dragons plutôt que de les chasser. 4 ans après, Dragons a, à la façon d’un Toy Story, pris de l’âge, et accompagne donc le vieillissement de ses héros autant que de son public. Ici, c’est l’âge adulte qui pointe le bout de son nez, avec la douleur des séparations, le poids des responsabilités. Harold explore le vaste monde ; trouver sa petite place au village n’est plus suffisant, puisqu’il n’est pas à l’abri de devoir bientôt le diriger, c’est-à-dire de prendre la place de son père (on devine les résonances intimes que cela augure). Entre-temps, Dragons 2 a fait de son binôme central (le garçon et la bête) un couple fusionnel, où l’un sert pour l’autre de béquille. Une aile estropiée d’un côté, une jambe amputée de l’autre, font que le déplacement se compose forcément à deux. Et de déplacement, il en est toujours fortement question dans les Dragons, blockbusters chorégraphiques par excellence. […] Confirmation donc du très bon pressentiment perçu il y a 4, à savoir celui d’une prise de relais avec le chef-d’œuvre du cinéma d’animation des années 2000, Toy Story. A bien des égards, l’un et l’autre se rapprochent. […] La proximité de Dragons et de Toy Story repose sur une certaine stature romanesque, une ampleur cachée qui survole de bien haut le règne du pitch et des “personnages secondaires rigolos” qui ne cessent d’accroître leur emprise sur le cinéma d’animation. Ici, il y a bien sûr de l’humour, mais il y a aussi et surtout ce qui manque à tant de films adressés au jeune public : une vraie sérénité, une tenue qui ne trompe pas son ennui en enfilant les références pop et les parodies (coucou Shrek) ; un véritable esprit de conte initiatique, candide et poignant, qui jaillit somptueusement dans les airs. »
Théo Ribeton – Les Inrocks

Vernoux (espace culturel Louis Nodon)
mercredi 23 juillet à 18h (3D)
samedi 26 juillet à 18h (3D)
dimanche 27 juillet à 11h (2D)
lundi 28 juillet 18h (3D)

Lamastre (centre culturel)
lundi 28 juillet à 21h

Lamastre (Séance en plein air, préau de l’école publique)
vendredi 25 juillet à 21h30 (2D)

Saint Andéol de Fourchade (plein air)
mercredi 23 juillet à 21h30 (2D)

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