Film de Louise Archambault
(Comédie dramatique – Canada – 2013 – 1h44)
Avec: Gabrielle Marion-Rivard, Mélissa Désormeaux-Poulin, Alexandre Landry …
Gabrielle et Martin tombent fous amoureux l’un de l’autre. Mais leur entourage ne leur permet pas de vivre cet amour comme ils l’entendent car Gabrielle et Martin ne sont pas tout à fait comme les autres. Déterminés, ils devront affronter les préjugés pour espérer vivre une histoire d’amour qui n’a rien d’ordinaire.
“Elle s’appelle Gabrielle. C’est une jeune fille d’une vingtaine d’années, canadienne, québécoise plus exactement. Quand elle sourit, tout son visage se plisse, ce qui lui donne un charme fou. Le problème de Gabrielle ? Elle est handicapée intellectuellement. Pas tout à fait comme les autres, en somme, même si son handicap la prédispose au talent musical et à l’oreille absolue. A Montréal, elle vit dans un centre où habitent d’autres personnes « comme elle ». Gabrielle est très liée à sa sœur, Sophie, qui projette d’aller rejoindre son amoureux en Inde. Elle fait partie des Muses, une chorale qui rassemble des gens souffrant de déficit intellectuel. C’est là qu’elle a rencontré Martin, un jeune homme lui aussi handicapé dont elle est tombée éperdument amoureuse. Par-delà cet amour naissant et l’envie de le vivre comme tout le monde, y compris sexuellement, Gabrielle va très vite être assaillie par une envie d’indépendance. Rassurez-vous, Gabrielle, le film de Louise Archambault, n’a rien d’un film à thèse. C’est juste l’histoire de deux jeunes gens vivant en marge de la société, en quête d’un bonheur qu’on leur refuse du simple fait de leurs différences. Un petit moment de grâce transcendé par les chansons de Robert Charlebois. Car figurez-vous que Laurent, le chef de la chorale, s’est mis en tête de monter un spectacle qui aurait l’auteur de Lindberg pour vedette. Viendra, viendra pas ? S’aimeront, s’aimeront pas ? Les deux questions tournoient sans cesse au-dessus du film, jusqu’à s’entremêler parfois dans la tête de Gabrielle. (…) Elle-même atteinte d’un syndrome de Williams, Gabrielle Marion-Rivard (qui interprète le rôle de Gabrielle) illumine le film. Alexandre Landry, Martin dans le film, est lui aussi tout à fait extraordinaire, réussissant parfaitement à donner l’illusion de « l’anormalité ». Rien de voyeuriste ici, y compris dans les scènes d’amour ; le spectateur est simplement renvoyé à sa condition « d’être normal », qui réalise tout à coup que, mille fois dans sa vie, il est passé à côté de ces « invisibles » sans leur prêter attention. Impossible de ne pas ressentir un immense sentiment de fraternité pour tous ces choristes quand, à la fin du film, sur la grande scène dressée dans un parc de Montréal, ils rejoignent Robert Charlebois pour une magnifique interprétation de Lindberg. On pense alors à Michel Berger : « Et pour quelles raisons étranges, les gens qui n’sont pas comme nous, ça nous dérange… » Gabrielle ne jouait pas du piano debout, elle était debout, tout simplement. Forte de son amour et de son sens inné de l’altérité. »
Franck Nouchi – Le Monde
Ce film est précédé du court métrage:
YA BASTA!
Film de Sébastien Rost & Gustave Kervern
(Fiction – France – 2010 – 11′)
Un centre d’éducation spécialisé va fermer ses portes. Des handicapés mentaux aidés par leurs éducateurs, vont alors prendre leur destin en main !
Vernoux (salle Louis Nodon)
samedi 16 novembre à 18h
dimanche 17 novembre à 17h
lundi 18 novembre à 20h30
Lamastre (centre culturel)
jeudi 14 novembre 20h30
vendredi 15 novembre à 21h
Chalencon (salle polyvalente)
dimanche 17 novembre à 20h30
Est-ce qu’il serait possible de savoir dans quel centre d’handicapé intellectuel que Gabrielle était placée avant le tournage du film.
Merci de vos informations
Anicette Bolduc
Bonjour,
voici le contact de la boîte de production du film, ils sauront mieux vous répondre que nous:
micro_scope inc.
55, av. du Mont-Royal Ouest #802
Montréal (QC) Canada, H2T_2S6
T +1 514.844.4554
F +1 514.844.4112
info@micro-scope.ca