Par le prisme du conte horrifique, le premier long-métrage de Just Philippot aborde brillamment la condition agricole. Suliane Brahim s’impose comme une grande actrice de cinéma.
Just Philippot livre un fantastique premier long qui confirme la vitalité du genre à la française. La Nuée, c’est l’histoire d’un mauvais croisement, d’un échange malencontreux, accidentel, entre un être humain, et un animal.
Rigoureux, précis, implacable, un temps réaliste puis vertigineux quand il nous précipite dans un authentique conte horrifique mâtiné de David Cronenberg, le premier film de Just Philippot est une réussite portée par les impressionnantes Marie Narbonne et Suliane Brahim.
Synopsis
Difficile pour Virginie de concilier sa vie d’agricultrice avec celle de mère célibataire. Pour sauver sa ferme de la faillite, elle se lance à corps perdu dans le business des sauterelles comestibles. Mais peu à peu, ses enfants ne la reconnaissent plus : Virginie semble développer un étrange lien obsessionnel avec ses sauterelles…