Stéphane Marchetti signe une fiction qui frappe par son humilité.
Avec « La Tête froide », le documentariste Stéphane Marchetti tresse les notions d’opportunisme et d’altruisme, et signe un premier long-métrage de fiction où tout sonne juste, à commencer par son admirable interprète, Florence Loiret-Caille.
Si l’empathie est évidemment le moteur de tous ceux qui viennent en aide aux migrants en situation irrégulière, le long métrage de Marchetti met en exergue une dimension supplémentaire, son caractère, semble-t-il, irrépressible. Et c’est là que réside l’originalité du propos de « La Tête froide ».
Synopsis
Dans les Alpes enneigées, en plein hiver. Pour boucler ses fins de mois, Marie, 45 ans, trafique des cartouches de cigarettes entre la France et l’Italie avec l’aide de son amant Alex, policier aux frontières. Lorsqu’elle rencontre Souleymane, jeune réfugié, prêt à tout pour rejoindre sa petite sœur, elle s’embarque dans un engrenage bien plus dangereux qu’elle ne l’avait imaginé.