LE MONDE DE DORY

affiche-le-monde-de-doryFilm de Andrew Stanton
Animation, comédie – USA – 2016 – 1h37
Avec les voix Céline Monsarrat, Franck Dubosc, Idris Elba, Mathilde Seigner, Philippe Lellouche
A partir de 6 ans – 2D & 3D

Plein d’émotion, de rebondissements et de nouveaux personnages très drôles, le film est une réussite.
Les Fiches du Cinéma

Cette fable initiatique parle du sentiment d’abandon, du dépassement de soi, de la quête des origines et de la préservation des océans (…). Parfois un peu répétitif, le récit donne la part belle à la mélancolie, plusieurs tubes immortels à l’appui (…). Irrésistible.
Le Journal du Dimanche

Au-delà de la beauté graphique (…), de la virtuosité et de l’humour, comment ne pas être séduit par la sensibilité d’un scénario qui réusit, autour de la question du handicap, sans hypocrisie ni bons sentiments lourdauds, à faire rire et à émouvoir ?
Télé 7 Jours

SYNOPSIS

Dory, le poisson chirurgien bleu amnésique, retrouve ses amis Nemo et Marin. Tous trois se lancent à la recherche du passé de Dory. Pourra-t-elle retrouver ses souvenirs ? Qui sont ses parents ? Et où a-t-elle bien pu apprendre à parler la langue des baleines ?

CRITIQUE

Tout le monde se souvient de Dory, le personnage le plus rigolo du Monde de Nemo, le Pixar océanique de 2003. Tout le monde… sauf elle. Cet aimable et enthousiaste petit poisson bleu et jaune souffre, en effet, d’un trouble sévère de la mémoire immédiate. Source inépuisable de gags dans le premier film, cette bizarrerie devient le centre d’une étonnante fable sur le handicap et les moyens de vivre avec. Dory l’étourdie n’est pas la seule concernée : on a droit à un béluga atteint de blocage psychosomatique, une baleine malvoyante et un oiseau de mer vaguement déficient. Toujours drôles et visuellement réjouissantes, les retrouvailles avec la petite bande de Nemo, son père et tout un banc de bestioles bigarrées (mention spéciale à la pieuvre-caméléon) s’enrichissent d’une belle dose d’émotion. Quand elle était toute petite (et particulièrement craquante, avec ses gros yeux candides et sa petite voix flûtée), Dory a perdu (oublié ?) ses parents, qui l’élevaient dans un tendre respect de sa différence. Le film la suit dans une quête trépidante pour les retrouver, au bout de l’océan et des souvenirs qui affleurent par bribes. L’occasion d’aborder, mine de rien et en douceur, la notion de solidarité et d’acceptation.

Cécile Mury – Télérama

SÉANCES

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