Le résultat est à la hauteur de cette aventure hors norme : ce film, dont on sort avec une envie irrépressible de tout lâcher, de jeter son smartphone et de s’enfuir loin de tout pour aller caresser des yaks et partir à la rencontre d’enfants merveilleux et d’éleveuses solaires chantant divinement, fait un bien fou.
Si l’intrigue du film en tant que telle est un classique récurrent, son contexte unique, majestueux, sublime (photographié avec beaucoup de sensibilité et d’élégance par Jigme Tenzing) fait de « L’École du bout du monde » un parangon du genre, une histoire qui, dans un sens, transcende tous les récits similaires qui l’ont précédée.
Un voyage dépaysant, écologique et anticapitaliste pour partir à la découverte de la meilleure définition du bonheur.
Synopsis
Un jeune instituteur du Bhoutan est envoyé dans la partie la plus reculée du pays. Loin de la ville, le quotidien est rude, mais la force spirituelle des habitants du village transformera son destin.