Parce que Les Amandiers agit comme une machine à remonter le temps, qui se serait changée en un accélérateur de particules et nous ferait éprouver tous les sentiments, tous les états en deux heures de projection – une expérience renversante, électrisante avec picotements sous la peau.
En ce sens, Valeria Bruni Tedeschi dépasse, cette fois, l’autobiographie. Même si elle filme souvent son double juvénile comme un trésor vivant, elle regarde bien au-delà de sa propre trajectoire, et communique une impulsion à une nouvelle génération – à commencer par ses jeunes interprètes, tous captivants.
Mais ce qui se révèle le plus passionnant dans ce puzzle foisonnant où l’on crie, on pleure, on s’embrasse, on se hait et on s’adore en poussant toujours les curseurs à fond, est la réflexion sur la manière d’être comédien, de vivre ce métier décidément pas comme les autres.
Synopsis
Fin des années 80, Stella, Etienne, Adèle et toute la troupe ont vingt ans. Ils passent le concours d’entrée de la célèbre école créée par Patrice Chéreau et Pierre Romans au théâtre des Amandiers de Nanterre. Lancés à pleine vitesse dans la vie, la passion, le jeu, l’amour, ensemble ils vont vivre le tournant de leur vie mais aussi leurs premières grandes tragédies.