Film de Philippe de Broca
(Comédie – France / Italie – 1964 – 2h)
Avec: Jean-Paul Belmondo, Françoise Dorléac, Jean Servais …
Film programmé dans le cadre de notre cycle « mémoire du cinéma », en partenariat avec [Les Écrans
Soldat de deuxième classe, Adrien Dufourquet se réjouit de passer une permission d’une semaine en compagnie de sa fiancée, Agnès Villermosa. Mais à peine est-il arrivé à Paris qu’il va de drame en surprise. Une statuette amazonienne de grand prix est volée au musée de l’Homme. Le professeur Catalan, l’ethnologue qui avait rapporté l’objet d’une expédition archéologique et qui se trouve, parallèlement, être le tuteur d’Agnès, est à son tour enlevé. Adrien n’a pas encore repris son souffle qu’Agnès disparaît elle aussi. Qu’à cela ne tienne ! Adrien Dufourquet est armé de tous les courages. Il volera au secours de sa fiancée, jusqu’au cœur de la forêt amazonienne…
« Il faut le dire une bonne fois pour toutes : L’Homme de Rio est le meilleur film d’aventures-divertissement-populaire-comédie-d’action jamais produit par le cinéma français. Un bijou, une merveille. On exagère ? Certes non. Le film ne serait pas ce qu’il est sans la fougue juvénile de Belmondo, héros idéal de cette BD qui voyage de Paris à Rio pour s’achever dans la forêt amazonienne. Mais Bébel ne serait pas non plus ce héros à la fois familier et athlétique si Françoise Dorléac — kidnappée par d’odieux trafiquants — ne lui imposait pas ce copieux programme de prouesses. Laquelle Françoise Dorléac est résolument irrésistible. Mais, rendons à César ce qui lui appartient, ces deux personnages ne seraient pas si séduisants, et si élégamment placés dans des situations rebondissantes, si les quatre auteurs du scénario ne s’étaient pris le chou pour accoucher d’une histoire jubilatoirement abracadabrante et tintinophile. Histoire qui profite de la verve exceptionnelle de Philippe de Broca qui, ici, égale quelques-uns des maîtres hollywoodiens… Comme parfois dans ces cas-là, rarissimes, le film est encore supérieur à la somme de ces savoir-faire. »
Aurélien Ferenczi – Télérama
Vernoux (salle Louis Nodon)
samedi 14 décembre à 20h30
lundi 16 décembre à 18h
Lamastre (centre culturel)
mardi 17 décembre à 20h30