MÉDECIN DE CAMPAGNE

affiche médecin de campagneFilm de Thomas Lilti
Comédie dramatique – France- 2016 – 1h42
Avec François Cluzet, Marianne Denicourt, Isabelle Sadoyan

Une observation brute et lucide de la médecine rurale qui n’oublie pas pour autant les sentiments et qui laisse surtout une belle place à l’humaine.
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Ce qui aurait pu être un chapelet de clichés, surprend et retient continuellement l’attention : passionnant, émouvant et juste.
Culturebox – France Télévisions

SYNOPSIS

Tous les habitants, dans ce coin de campagne, peuvent compter sur Jean-Pierre, le médecin qui les ausculte, les soigne et les rassure jour et nuit, 7 jours sur 7. Malade à son tour, Jean-Pierre voit débarquer Nathalie, médecin depuis peu, venue de l’hôpital pour le seconder. Mais parviendra-t-elle à s’adapter à cette nouvelle vie et à remplacer celui qui se croyait… irremplaçable ?

CRITIQUE

Tout est dans le titre : ici, le héros, c’est le métier. Exigeant, dévorant, essentiel. Il prend toute la place, définit toute la vie de Jean-Pierre, le seul généraliste à la ronde, dans ce coin de France rural et isolé. Jour et nuit, dimanches compris, dans la boue des cours de ferme ou dans le brouhaha d’une salle d’attente perpétuellement bondée, le docteur est le fil rouge de son tissu social. Le film décrit parfaitement ce rapport particulier à une communauté, mélange de servitude, de compassion et d’autorité. François Cluzet apporte au rôle une humanité bourrue qui renforce encore l’effet de réalité. Thomas Lilti (Hippocrate) aurait pu se contenter de ces scènes de consultations, cocasses ou poignantes, vivante et modeste galerie de portraits en milieu paysan : une version plus légère, moins mélancolique de La Maladie de Sachs, le superbe film de Michel Deville avec Albert Dupontel. Mais c’est au tour du médecin d’être malade : Jean-Pierre a une tumeur au cerveau, il a besoin d’aide. C’est dramatique, mais sans grande incidence sur le personnage qui continue, vaille que vaille, à exercer. Un prétexte, un artifice de scénario en somme pour développer une belle histoire d’apprentissage et de transmission : Marianne Denicourt, alias Nathalie, entre en scène, tout juste diplômée de la fac de médecine. Coriace, déterminée, résistante à tous les bizutages que lui impose son nouvel entourage. Et à l’ambiguïté de son collègue, qui a bien du mal à accepter de déléguer un peu de ses devoirs et de son pouvoir. Ce qui progresse, entre eux, de la rivalité à la confiance, est suffisamment bien écrit, et bien joué, pour préserver le mystère : quelque chose de délicat, d’indéterminé, qui suggère autant la frater­nité que le désir. Un lien qui soigne.

Cécile Mury – Télérama

Ce film est précédé du court métrage

DIAGNOSTIC
Film de Fabrice Bracq
Fiction – France – 2013 – 08’10

Le Dr Semyc est un spécialiste d’une maladie très répandue pour laquelle il n’existe aucun traitement à ce jour. Annoncer le diagnostic est donc un exercice délicat qu’il maitrise cependant à la perfection.

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