DOC DU MOIS
À bord de son minivan, le cinéaste polonais Maciek Hamela aide des Ukrainiens à fuir les bombes russes. La caméra saisit les visages, les mots. Poignant. Dans cette voiture-caméra, les passager·ères et les paroles s’accumulent, donnant à voir une mosaïque très dense de témoignages qui montre à quel point la guerre reconfigure l’imaginaire de celles et ceux qui la subissent. Un vent de liberté remplit l’habitacle de la voiture dont on ne sort pratiquement pas du film. Pourtant l’image est remarquable, le ruban de la route qui défile, la vie que dégagent les passagers, leur spontanéité et loquacité, font de Pierre, feuille, pistolet un puissant témoignage sur la guerre, en Ukraine comme ailleurs.Synopsis
Un van polonais sillonne les routes d’Ukraine. A son bord, Maciek Hamela évacue des habitants qui fuient leur pays depuis l’invasion russe. Le véhicule devient alors un refuge éphémère, une zone de confiance et de confidences pour des gens qui laissent tout derrière eux et n’ont plus qu’un seul objectif : retrouver une possibilité de vie pour eux et leurs enfants.