VIVA LA LIBERTA

AFFICHE VIVA LIBERTAFilm de Roberto Andò
(Comédie – Italie – 2014 – 1h34 – V.O.S.T.)
Avec: Toni Servillo, Valerio Mastandrea, Valeria Bruni Tedeschi …

Un soir, Enrico Oliveri, secrétaire général du parti de l’opposition donné perdant par les sondages, disparaît brusquement en laissant une note laconique. C’est la panique au sein du parti. Alors que tout le monde s’interroge sur les raisons de sa fuite, son conseiller Andrea Bottini et sa femme se creusent la tête pour trouver une solution : le frère jumeau du secrétaire général, Giovanni Ernani, un philosophe de génie, atteint de dépression bipolaire, pourrait peut être bien faire l’affaire…

« On aime Toni Servillo. Et deux fois plus, forcément, quand il joue un double rôle ! Après avoir incarné Giulio Andreotti dans Il Divo, de Paolo Sorrentino, le revoilà sous les traits d’un homme politique qui en a marre… A l’aube des élections, Enrico Oliveri, secrétaire général du parti d’opposition (de gauche !), est en chute libre dans les sondages et se sent lâché par son propre parti. Sans crier gare, il fugue et se réfugie à Paris chez un ancien amour (Valeria Bruni Tedeschi) qui travaille dans le cinéma. Pendant qu’il flâne et renoue avec sa cinéphilie, son assistant ne trouve qu’une solution pour masquer son abandon : le remplacer par son frère jumeau, philosophe excentrique, sorti depuis peu de l’hôpital psychiatrique. Très vite, ­celui-ci redonne confiance aux Italiens en citant Brecht dans ses discours… En adaptant son propre roman, Roberto Andò prouve l’éternel talent de l’Italie à filmer des farces politiques. Sous la légèreté et la vraie tendresse qu’il éprouve pour ses personnages, il nous rappelle qu’entre la beauté de la politique et celle de la fiction il n’y a qu’un pas : les politiciens doivent être de grands « artistes » pour donner au peuple l’illusion d’un projet commun. Pour autant, le film ne sombre jamais dans la démagogie : le jumeau n’est pas un clown à la Beppe Grillo. Mais un idéaliste plein de cette fougue que son frère, lui, a perdue, au point d’hésiter entre le pouvoir et la fuite (comme le pontife fugueur du Habemus papam de Moretti). En mélancolique réservé ou en dingue éclairé, Toni Servillo est grandiose. Le cinéma italien tiendra tant qu’il aura de tels acteurs. »
Guillemette Odicino – Télérama

Ce film est précédé du court métrage:
TOUT DOIT DISPARAITRE
Film de Jean-Marc Moutout
(Fiction – France – 1996 – 14′)

A Paris, des hommes attendent un éventuel emploi journalier de déménageurs dans une agence d’intérim. Parmi eux, deux novices, Jean-Pierre et Théo, qui ne se connaissent pas. Ils se retrouvent en banlieue pour effectuer, croient-ils, un déménagement ordinaire.

Vernoux (salle Louis Nodon)
samedi 01 mars à 20h30
dimanche 02 mars à 17h (« un dimanche à l’italienne » en partenariat avec le comité de jumelage Vernoux – Baschi)
lundi 03 mars à 20h30

Lamastre (centre culturel)
jeudi 27 février 20h30
vendredi 28 février à 21h

Chalencon (salle polyvalente)
dimanche 02 mars à 20h30

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