WALLACE ET GROMIT, LES INVENTURIERS

affiche-walace-et-gromit-les-inventuriersFilm de Nick Park
Animation
– Angleterre – 2016 – 54min
Ciné jeunesse – A partir de 3 ans – Tarif unique 3€
Goûter offert le sam. 10/12 sur le marché de noel à Vernoux

Wallace et Gromit : les inventuriers c’est l’occasion rêvée de redécouvrir les débuts hautement prometteurs des deux héros en pâte à modeler.
A Voir à Lire

Une grande excursion et Un mauvais pantalon, deux films cultes de Nick Park, pour la première fois en version numérique 
Citizen Kid

SYNOPSIS

Wallace, inventeur farfelu, et son flegmatique chien Gromit, enchainent les aventures rocambolesques et les rencontres improbables. D’un voyage sur la Lune dans Une grande excursion à l’hébergement d’un locataire peu recommandable dans Un mauvais pantalon, redécouvrez les deux premiers volets de leurs folles péripéties.

CRITIQUE

Après avoir eu droit à quelques jolis succès au box-office comme Shaun le mouton ou Wallace et Gromit : le mystère du Lapin-Garou, la firme Aardman, en partenariat avec Folimage, nous propose une cinquantaine de minutes de nostalgie avec deux courts-métrages déjà connus de Wallace et Gromit et regroupés sous le nom des Inventuriers.
Le programme s’ouvre tout d’abord avec une petite animation nommée Selfie, mettant en scène un personnage nommé Morph (dont la caractéristique est, comme on peut s’en douter, de pouvoir changer de forme). Rien de bien intéressant à signaler malheureusement. Les deux personnages ne font qu’émettre des bruits désagréables dans un mini-sketch pas très intéressant qui n’exploite pas le potentiel de son sujet.

Les choses sérieuses commencent avec le programme suivant, à savoir Une grande excursion, dans lequel nos deux inventeurs en pâte à modeler décident de partir sur la lune chercher du fromage. Et force est de constater que douze ans avant Chicken Run, Nick Park savait déjà donner lieu à une animation en stop-motion de qualité, le tout porté par quelques jolies réussites visuelles. L’humour absurde est bien évidemment toujours au programme, et on se surprend à s’attacher à des personnages peu commun comme cet étrange robot-cuisinière jouant la police sur l’astre lunaire. Le tout accuse certes un petit coup de vieux, à l’instar de l’étrange voix chevrotante de Wallace (celle-ci sera par ailleurs troquée par son classique doublage de savant excentrique dans le second court-métrage), mais pas suffisamment pour nous empêcher de savourer pleinement le spectacle qui nous est offert.

Toutes les qualités citées ci-dessus seront retrouvées de plus belle dans Un mauvais pantalon, dans lequel se fait ressentir une nette amélioration dans la réalisation. Ici nous est donc conté l’arrivée d’un étrange résident (ce dernier prenant les traits d’un pingouin) dans la demeure des deux inventeurs, celui-ci ayant tôt fait de semer la discorde. Plus prenant que Une grande excursion de par son enjeu plus grand (on a cette fois droit à une réelle intrigue et non plus juste à une succession de gags), mais également plus drôle de par ses trouvailles et un absurde mieux géré. Un mauvais pantalon marque également le pas dans ce qu’il se permet de faire : infiltration dans un musée rempli de lasers détecteurs de mouvement, une course-poursuite étonnamment prenante. Le stop-motion est ici parfaitement utilisé et ne semble jamais être un frein à la créativité, bien au contraire (le studio britannique ne fera que nous le prouver de nouveau par la suite).

Wallace et Gromit : les inventuriers c’est l’occasion rêvée de redécouvrir les débuts hautement prometteurs des deux héros en pâte à modeler.

 

Pierre Murat – Télérama

SÉANCES

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