Un jour quelqu’un va dire peut-être, parce que du temps aura passé, qu’ »À genoux les gars » est un des plus beaux portraits de la France de la fin des années 2010.
Dans ce film qui porte si bien son titre et qui a, grâce à son humour, une indéniable force éducative, ce sont, donc, les filles qui gagnent. Mais respect total pour les jeunes acteurs Sidi Mejai et Mehdi Dahmane pour avoir accepté d’incarner, sans rougir, ces deux petits dindons machistes.
Ici, le mauvais goût est assumé, et l’humour est une arme de dissuasion massive : le réalisateur d' »A la belle étoile » et de « Banqueroute », qui réconcilierait Doillon et Kechiche, se moque bien d’être inélégant, il ne craint pas d’en rajouter, de jongler avec les clichés, de provoquer de la gêne, pourvu que passe, in fine, l’idée que le féminisme et Me Too vaincront.
Synopsis
En l’absence de sa sœur Rim, que faisait Yasmina dans un parking avec Salim et Majid, leurs petits copains ? Si Rim ne sait rien, c’est parce que Yasmina fait tout pour qu’elle ne l’apprenne pas. Quoi donc ? L’inavouable… le pire… la honte XXL, le tout immortalisé par Salim dans une vidéo potentiellement très volatile.