Ce qui fait véritablement la force du film c’est bien la façon dont ces idées sont mises en scène : comme un ballet, sur une scène concrète et en plein jour, un terrain où la parole, donc, rejoint l’action.
« Alice et le maire » est une brillante comédie sur la vanité du pouvoir et les incertitudes de la vocation, qui remet à l’heure quelques pendules éthiques et idéologiques. La mise en scène fluide, presque chorégraphique, a gagné en assurance, et le film se déploie avec un rythme virevoltant
Positif
Refusant la facilité de la satire, le cinéaste fait l’audacieux pari de l’intelligence et de la lenteur dans une époque affolée par la réactivité.
Synopsis
Le maire de Lyon, Paul Théraneau, va mal. Il n’a plus une seule idée. Après trente ans de vie politique, il se sent complètement vide. Pour remédier à ce problème, on décide de lui adjoindre une jeune et brillante philosophe, Alice Heimann. Un dialogue se noue, qui rapproche Alice et le maire et ébranle leurs certitudes.