Si la facture visuelle est magnifique, le son est minutieusement travaillé, de la musique au clapotis lancinant d’un robinet qui fuit, rendant ce film aussi sensible, précis et prégnant que s’il était tourné en prises de vues réelles. (…) « Aloïs Nebel » est une splendeur à tous points de vue.
La grande réussite de Tomás Lunák, c’est de célébrer sa lutte sourde et sa lente ouverture au monde, de manière silencieuse et feutrée, par allusions et métaphores, en exploitant formidablement chaque décor, en traversant de fascinantes atmosphères de pluie et de nuit.
Chef-d’oeuvre graphique.
Synopsis
1989. Aloïs Nebel est chef de gare dans une petite station tchèque, non loin de la frontière polonaise. Il vit seul, mais quand le brouillard se lève, il croit voir les fantômes de son passé. L’irruption d’un étranger l’obligera à affronter ses cauchemars.