Un témoignage historique, saisissant et sans concession, qui use d’une animation soignée pour affirmer les affres d’une guerre terrible en Angola.
Ce beau film se termine sur un bateau échoué au nom évocateur — le Karl Marx — et sur le visage d’une superbe combattante qu’il ne faudra pas oublier.
Il aura fallu dix ans de travail, une coproduction entre cinq pays et un duo de réalisateur hispano-polonais pour parvenir à ce résultat passionnant.
Synopsis
Varsovie, 1975. Ryszard Kapuscinski (43 ans) est un brillant journaliste, chevronné et idéaliste. C’est un fervent défenseur des causes perdues et des révolutions. À l’agence de presse polonaise, il convainc ses supérieurs de l’envoyer en Angola. Le pays bascule dans une guerre civile sanglante à l’aube de son indépendance. Kapuscinski s’embarque alors dans un voyage suicidaire au cœur du conflit. Il assiste une fois de plus à la dure réalité de la guerre et se découvre un sentiment d’impuissance. L’Angola le changera à jamais : parti journaliste de Pologne, il en revient écrivain.