Récompensé par plusieurs prix (dont celui de la meilleure actrice pour Khansa Batma dans la section Horizons à la Mostra de Venise), « Burning Casablanca » est un film rock et bouillonnant, une histoire d’amour qui mêle thriller et western et parle de façon viscérale de violence, de traumatisme et de résilience.
Ainsi qu’aime à le répéter son réalisateur, qui y jette – un peu comme au feu – ses obsessions pour cette Casa qui ne se pose jamais mais pèse toujours, le rock underground local et le western spaghetti (entre autres influences cinématographiques avouées et revendiquées), Burning Casablanca est une histoire d’amour entre deux survivants.
Il y a une ambition tarantinesque dans ce film « too much » et sa façon de dynamiter la violence masculine, mais on retient surtout la découverte, drôle et désespérée, d’un Maroc(’n roll) inédit, portée par deux chanteurs-acteurs formidables : Khansa Batma et Ahmed Hammoud. Leur charme rebelle opère à plein tube.
Synopsis
Rock star déchue, Larsen Snake revient dans sa Casablanca natale où il fait la rencontre explosive de Rajae, une fille de la rue à la voix d’or. Ils écument les nuits de la ville et tombent éperdument amoureux. Mais leur passion est vite rattrapée par leur passé, et le couple sauvage prend la route du désert pour échapper à ses démons.