D’un montage saccadé fait de scènes et de plans infiniment remixés, le film tire une mécanique harassante où la satire de la vie de bureau substitue à ses effets de virtuosité cet effet préjudiciable : la déshumanisation totale de la petite bande d’employés robotisés qui tente de sortir de cette faille spatio-temporelle.
Un film léger, charmant, sur des sujets plutôt sérieux, comme l’articulation entre l’individu et le collectif, ou les réunions clients qui rendent marteau.
Rythmé, foutraque et follement drôle, Comme un lundi offre une voix nouvelle au cinéma japonais, sous couvert d’une sévère critique d’une société aliénée par le travail, au détriment de l’épanouissement des personnes.
Synopsis
Votre boss vous harcèle ? Vos collègues vous épuisent ? Vous ne voulez plus retourner au bureau ? Vous n’imaginez pas ce que traversent Yoshikawa et ses collègues ! Car, en plus des galères, ils sont piégés dans une boucle temporelle… qui recommence chaque lundi ! Entre deux rendez-vous client, réussiront-ils à trouver la sortie ?