Via les répétitions d’Iphigénie en Tauride à Dresde et du Sacre du printemps à Dakar, deux chorégraphies emblématiques de Pina Bausch, une immersion dans l’âme et les exigences libératrices de la méthode de la célèbre danseuse. Magnifique et tonifiant.
Là réside tout l’enjeu et la réussite du film : montrer la transmission à l’œuvre, au plus près des êtres, de leurs corps comme de leurs histoires personnelles et de leurs parcours de vie, sur tous les continents.
Pour le spectateur, l’impression de toucher du doigt les secrets d’un univers à part, fait d’abnégation, de sueur et de patience.
Synopsis
Iphigénie en Tauride / Le Sacre du printemps. Au Semperoper en Allemagne et à l’École des Sables près de Dakar, de jeunes danseurs, guidés par d’anciens membres du Tanztheater de Pina Bausch, revisitent ses chorégraphies légendaires. Pour ces artistes, issus de la danse contemporaine, du hip hop ou du ballet classique, danser Pina, c’est questionner ses limites, ses désirs, et métamorphoser une œuvre tout en se laissant soi-même métamorphoser par elle.