Evocation de cette famille lumineuse et soudée face à l’adversité, Dayana mini market brille de l’humanité farouche de ses protagonistes, qui, en dépit de la fragilité de leur situation, se sont généreusement pliés aux exigences du tournage. Jusqu’à interpréter trois séquences musicales, dans lesquelles la mère, le père et leur fille chantent tour à tour la force de l’amour, les problèmes d’argent et les rêves de gloire. Trois chansons mises en images à la mode bollywoodienne et chantées-dansées avec un naturel qui en dit long sur la force du lien tissé avec la cinéaste.
Télérama
Synopsis
Dayana, 15 ans, est élève dans un lycée hôtelier des beaux quartiers parisiens. Avec ses deux frères, Soum et Nila, elle grandit auprès de parents tamouls originaires du Sri Lanka. « Dayana Mini Market », c’est l’épicerie dans laquelle ses parents travaillent. C’est aussi là où toute la famille s’est entassée après s’être fait expulsée de son logement. Ce conte aux intermèdes chantés et dansés décrit avec émotion comment chacun bricole, contre l’adversité et les soucis financiers, un quotidien où l’argent et l’amour se disputent le premier rôle.
Précédé du court métrage : VITUSHA & SARUJAN
Film de Sami Lorentz, Audrey Espinasse
06’41 / Documentaire / France / 2018
Portraits croisés de la jeune génération tamoule en France. Vitusha & Sarujan. À travers leurs expériences personnelles de la migration, deux parcours se répondent, se confrontent et se rejoignent.