Violette a le visage exact de l’enfance, tristounette ou piquante, avec ses refus et ses joies. Et cette histoire de reconstruction avance, avec une finesse psychologique inouïe et des dialogues délicieux.
La Vie de château décline, avec tendresse, poésie ou réalisme, la peur qui fait grandir, l’engagement et le deuil. Et surtout l’amour, qu’il soit filial, conjugal ou par adoption. Un apprentissage de la vie beau, subtil, harmonieux et intelligemment éducatif.
Un moyen métrage d’animation d’une douceur infinie, pudique et malicieux (très drôle, aussi), porté par la voix enveloppante et caverneuse de Frédéric Pierrot, formidable en vieux lion au grand coeur.
Synopsis
Récemment orpheline, Violette, 8 ans, part vivre avec son oncle Régis, agent d’entretien au château de Versailles. Timide, Violette le déteste : elle trouve qu’il pue, elle décide alors qu’elle ne lui dira pas un mot. Dans les coulisses du Roi Soleil, la petite fille têtue et le grand ours vont se dompter et traverser ensemble leur deuil.