Adaptation personnelle du puissant roman d’Eric Reinhardt, L’Amour et les forêts intrigue, sidère, bouleverse et procure constamment de grandes émotions de cinéma. Un très grand film.
Portrait d’une femme, anatomie d’une emprise, L’Amour et les forêts est plus qu’une fiction bien troussée sur un fléau de notre temps, qui trop souvent conduit au féminicide. C’est une radiographie et un avertissement. Et un grand film de cinéma.
Dédoublée comme en écho à Madeleine Collins (Antoine Barraud, 2021), prof de lettres comme dans Les Enfants des autres, Virginie Efira arrive à ce stade d’une carrière où les beaux rôles dialoguent les uns avec les autres. Star de proximité, elle oscille ici entre l’ombre et la lumière avec mille variations subtiles.
Synopsis
Quand Blanche croise le chemin de Gregoire, elle pense rencontrer celui qu’elle cherche. Les liens qui les unissent se tissent rapidement et leur histoire se construit dans l’emportement. Le couple déménage, Blanche s’éloigne de sa famille, de sa sœur jumelle, s’ouvre à une nouvelle vie. Mais fil après fil, elle se retrouve sous l’emprise d’un homme possessif et dangereux. Adaptation du roman éponyme de Eric Reinhardt publié aux éditions Gallimard.