Le film, tendu de bout en bout, passionne aussi par ses résonances contemporaines : en décembre 1989, déjà, une fake news (en l’occurrence, la rumeur, complaisamment relayée par certains médias, d’actions délétères menées par des pseudo-terroristes qui n’ont jamais existé) permettait de manipuler le peuple contre son propre intérêt…
Télérama
Avec un sens de l’absurde et du tragique incomparable, Tudor Giurgiu redéfinit les contours de l’Histoire à l’échelle d’un cadre à taille humaine. Le bassin vide de la piscine soudain débarrassé de ses occupants affiche son insignifiance. L’(in)humanité ne s’agite plus. Elle est partie ailleurs. Les blessures, elles, sont restés à la surface.
Première
Le réalisateur montre avec effroi la capacité des peuples à passer d’une forme de dictature à une autre, au nom d’une justice dont ils s’arrogent les principes et les contours, au mépris des fondamentaux de toute société démocratique.
aVoir-aLire.com
Décembre 1989. La révolution roumaine a débuté et la ville de Sibiu devient le théâtre de terribles affrontements. Les policiers et miliciens fidèles à Ceausescu sont arrêtés et réunis dans le bassin vide d’une piscine. Mais comment savoir qui est qui dans un tel chaos ?



