Stéphan Castang connaît ses classiques : la scène du supermarché cite Zombie, de George A. Romero, et la fin évoque Fog, de John Carpenter. Mais le réalisateur prend un malin plaisir à ne pas se cantonner à un seul genre, thriller paranoïaque ou film de survie.
La mise en scène opère constamment un rapport direct aux choses, consciente que c’est du réalisme le plus pur que peut naître un fantastique viscéral.
Un ovni réjouissant dans le paysage du cinéma français, et l’émergence d’un réalisateur à la vision acérée, qui réussit l’alliance des tonalités et la maîtrise de séquences hallucinantes.
Synopsis
Du jour au lendemain, Vincent est agressé à plusieurs reprises et sans raison par des gens qui tentent de le tuer. Son existence d’homme sans histoires en est bouleversée et, quand le phénomène s’amplifie, il n’a d’autre choix que de fuir et de changer son mode de vie.