Finesse et intelligence emportent en toutes circonstances la mise dans ce « Winter Break » irrésistible et euphorisant, qui nous nourrit d’une certitude, Alexander Payne n’est ni plus ni moins que le grand maître de la comédie américaine contemporaine.
Malgré une mise en scène académique, « Winter Break » réveille l’espace d’un instant le dernier âge d’or du cinéma américain. Alexander Payne réussit son exercice de style dans une remarquable reconstitution d’un hiver de 1970 en Nouvelle-Angleterre.
Un film doux-amer, qui tient à distance le pathos et la mièvrerie.
Synopsis
Hiver 1970 : M. Hunham est professeur d’histoire ancienne dans un prestigieux lycée d’enseignement privé pour garçons de la Nouvelle-Angleterre. Pédant et bourru, il n’est apprécié ni de ses élèves ni de ses collègues. Alors que Noël approche, M. Hunham est prié de rester sur le campus pour surveiller la poignée de pensionnaires consignés sur place. Il n’en restera bientôt qu’un : Angus, un élève de 1ere aussi doué qu’insubordonné. Trop récemment endeuillée par la mort de son fils au Vietnam, Mary, la cuisinière de l’établissement, préfère rester à l’écart des fêtes. Elle vient compléter ce trio improbable.