“Savoir vieillir, that is the question”, dit à Miguel son ami Max (Mario Pardo), monteur et collectionneur de copies de films, avant de lui donner sa méthode : “sans peur et sans espoir”. Et c’est ainsi, sans peur et sans espoir, que semble avancer le film, en prenant tout son temps, en donnant le sentiment, devenu rare, que chaque plan et chaque scène prennent exactement la durée qu’il leur faut.
Ode magnifique au cinéma, « Fermer les yeux » nous livre l’œuvre crépusculaire et testamentaire d’un artiste aussi rare que radical et son dernier plan, emblématique et poignant, nous hantera longtemps.
Un tournage inachevé, un acteur disparu, l’enquête vingt-deux ans après… Au soir de sa vie, le cinéaste si rare de “L’Esprit de la ruche” nous réenchante.
Synopsis
Julio Arenas, un acteur célèbre, disparaît pendant le tournage d’un film. Son corps n’est jamais retrouvé, et la police conclut à un accident. Vingt-deux ans plus tard, une émission de télévision consacre une soirée à cette affaire mystérieuse, et sollicite le témoignage du meilleur ami de Julio et réalisateur du film, Miguel Garay. En se rendant à Madrid, Miguel va replonger dans son passé…