Beau, sensible et interrogatif, en mettant en parallèle deux sexualités en même temps que deux types de sociétés, « The Cakemaker » est une des meilleures surprises au cinéma de ce premier semestre, en même temps que la révélation d’un cinéaste.
Ode puissante et subtile à la liberté, au désir et à l’amour, critique des conservatismes surtout quand ceux-ci deviennent des entraves dogmatiques, « The Cakemaker » est une tranche de gâteau raffinée, garantie sans gras ni saccharine…
Le réalisateur évite avec talent les scènes à faire, les clichés. Même la musique de piano de Dominique Charpentier est dans une tonalité parfaite. C’est doux, émouvant, bref, une jolie réussite.
Synopsis
Thomas, un jeune pâtissier allemand, a une liaison avec Oren, un homme marié israélien qui voyage régulièrement à Berlin pour affaires. Quand Oren meurt dans un accident de voiture, Thomas se rend à Jérusalem à la recherche de réponses concernant sa mort. Sans révéler qui il est, Thomas se plonge dans la vie d’Anat, la veuve de son amant, qui tient un petit café. Il commence alors à travailler pour elle.