Un chef pas tout à fait dans son assiette. Et un plan-séquence unique d’une heure trente conjugant prouesse technique, qualité d’écriture et jeu inspiré des comédiens. Pour son premier long métrage, le Britannique Philip Barantini réussit un coup de maître en évoquant un milieu dont il connaît les méandres.
Une plongée en temps réel dans les coulisses d’une cuisine, doublée d’une réflexion sur le processus créatif du cinéma.
Loin d’être gadget, cette façon de tourner d’une traite, et qui a demandé une préparation démentielle, a la vertu de plonger le spectateur au cœur de l’action, et de le faire cavaler, dans les pas du malheureux chef, entre la cuisine, les tables, l’arrière-salle, la plonge et même l’extérieur du restaurant.
Synopsis
« Magic Friday » : le vendredi avant Noël, la soirée la plus fréquentée de l’année. Dans un restaurant gastronomique de Londres, côté cuisine, à quelques minutes du coup de feu, tout le personnel est en ébullition. Mais les problèmes s’accumulent autour du chef étoilé Andy Jones et de sa brigade. S’ajoute à cela la pression constante d’une clientèle toujours plus exigeante qui menace de mener le restaurant à sa perte…