Dès le début, on se frotte les yeux : est-on en train de voir un très grand film ? Oui. Dans un noir et blanc splendide, tout en nuances de gris, un film d’une grande beauté et d’une grande subtilité, sur un sujet grave : le trafic de bébés. Sublime !
Un film politique singulier, au noir et blanc mélancolique, qui évoque la fragilité de deux opprimés dans le Pérou déchiré des années 1980.
Télérama
Dans sa douce noirceur, Cancion sin nombre s’attache aux marginaux, aux populations quechua dépossédées de leurs droits, « invisibilisées », pour leur restituer une place, comme un dessinateur crayonnerait des personnages.
Synopsis
Pérou, au plus fort de la crise politique des années 1980. Georgina attend son premier enfant. Sans ressources, elle répond à l’annonce d’une clinique qui propose des soins gratuits aux femmes enceintes. Mais après l’accouchement, on refuse de lui dire où est son bébé. Déterminée à retrouver sa fille, elle sollicite l’aide du journaliste Pedro Campos qui accepte de mener l’enquête.