Drôle et délicieusement méchante, « La Favorite » fait partie de ces films historiques qui échappent au piège de l’académisme, grâce à une profusion de trouvailles scénaristiques et esthétiques.
L’Express
Un huis clos explosif, aussi cru que raffiné.
L’incroyable mélange de drôlerie et de férocité de « La Favorite », allié un scénario intelligent, des actrices hors-pair, un montage audacieux et une photographie somptueuse font du dernier film de Yórgos Lánthimos à la fois l’un de ses plus accomplis et de ses plus accessibles. Moins glaçant que « Mise à mort du cerf sacré » il n’en poursuit pas moins son étude de la désagrégation de l’âme humaine. Avec jubilation.
Synopsis
Début du XVIIIème siècle. L’Angleterre et la France sont en guerre. Toutefois, à la cour, la mode est aux courses de canards et à la dégustation d’ananas. La reine Anne, à la santé fragile et au caractère instable, occupe le trône tandis que son amie Lady Sarah gouverne le pays à sa place.